Nous voici revenus de notre expédition.
Cette dernière aura été bien au dessus de nos attentes :-)

Un magnifique séjour, que nous renouvellerons très certainement en 2019 !
Nous sommes parvenus à rapidement trouver les poissons, malgré l’étendue d’eau spectaculaire qui s’offrait à nous. De plus, la pêche que nous pratiquions était très similaire à celle que nous pratiquons au lac de Madine par exemple, ce qui nous a facilité la tâche.

Je vous propose de revenir sur ces cinq jours de pêche, sur le mythique lac du Volkerak…

Jour 1: La découverte

Ca y est, le grand jour est enfin arrivé, nous partons à l’aventure sur le Volkerak.
Notre installation d’hier s’est bien passée, même si la nuit n’a pas été la meilleure qui soit…

Nous démarrons à 5:00 hrs ce matin et c’est un peu stressés que nous arrivons sur place. Le petit canal d’arrivée franchi, les premières impressions ne sont pas excellentes. Le vent souffle, et nous sommes ballottés sans cesse. J’ai l’impression que ça ne va pas le faire, malgré la stabilité légendaire du Cap 370. Au final, après une petite heure de pêche, nous commençons à trouver nos marques et à être plus stables sur le bateau.

Le premier secteur est peigné pendant un bon moment sans le moindre résultat. Nous avons l’impression de mal pêcher. Après une première traversée du désert, nous décidons de changer totalement de spot. Après de très longues minutes de navigation et une énorme vague submersive plus loin, nous arrivons sur notre nouveau spot.

Ca commence à nous parler davantage. La pêche paraît plus simple et plus logique. Finalement après moins d’une heure sur ce nouveau spot, Crespi enregistre la première patate de la session ! Un très joli bec de 75+ qui lui livre un magnifique combat. Ce dernier en profite également pour m’ouvrir le bras grâce à ses chicots orientés vers l’extérieur.

Une petite séance photo, et le premier bec du Volkerak retourne dans son élément.
Nous continuons à peigner le spot, et quelques minutes plus tard, c’est à mon tour de ferrer le premier poisson à 5 mètres du bateau. C’est gros, c’est lourd, et nous comprenons directement que nous avons à faire à un beau client.
Quelques péripéties plus tard avec l’épuisette, Crespi y glisse notre « boeuf » du jour, et notre premier poisson métré à bord du Cap !
C’est la fête à bord :)

Volkerak

Nous continuons notre dérive, et Ti Cr fait suivre jusqu’au bateau un nouveau babar qui se retournera finalement à la dernière seconde…
Nous sommes persuadés que la pêche va se faire là.
Malheureusement, nous ne ferons plus rien sur les deux petites heures que nous resterons encore sur place.
Fatigués de notre journée, nous décidons de retourner à la mise à l’eau un peu après 13 hrs.

Voilà une superbe entrée en matière pour nous. Nous pouvions difficilement rêver mieux :-)

Un peu de repos demain matin, et cette fois, nous y retournerons afin de pouvoir juger si le coup du soir est aussi bon que celui du matin :p

Jour 2: pas cher payé

Retour sur cette journée ô combien frustrante.

Nous arrivons à la mise à l’eau un peu après midi. Direction le secteur d’hier qui nous a permis de faire du poisson.
Un petit quart d’heure après avoir commencé, j’ai déjà un suivi de babar. C’est bon signe !
Confirmé dans la première heure de pêche par plusieurs tapes et suivis. On le sent bien !

Les heures passent, l’activité ne faiblit pas mais aucun poisson n’est encore à bord !
C’est frustrant, si on avait sorti chaque bonne touche, nous aurions déjà pu faire une pêche de fou. Mais ils tapent la gueule fermée… impossible de ferrer quoi que ce soir.

Les heures défilent et c’est à passé 20 hrs que Crespi touche enfin un premier poisson. Ouf !

Nous enregistrerons encore une énorme patate chacun mais sans pouvoir concrétiser, et nous rejoignons la mise a l’eau vers 20h45.

Quel dommage. 10 fois plus d’activité qu’hier, mais un résultat qui ne reflète pas du tout la quantité de poisson que nous aurions pu faire. C’est ça aussi la pêche.
Demain jour 3. Nous irons certainement sur ce même secteur car nous avons trouvé les poissons. Il reste à espérer qu’ils auront la gueule plus ouverte qu’aujourd’hui

Jour 3: traversée du désert, sandres et brochets

Troisième journée de pêche sur le lac. Les conditions étant similaires à hier, nous optons directement pour notre « hot spot ». Les lancés s’enchaînent, mais ce n’est pas la même limonade. Sur deux grosses heures de pêche, pas un suivi, pas une touche… Mais nous avons l’impression de ne pas pêcher correctement, le vent rendant la pêche difficile.

Nous décidons de traverser le lac pour nous rendre sur un nouveau spot. Nous retrouvons une zone similaire à la première, mais cette fois-ci battue par le vent.

Malheureusement, le constat reste le même, pas une touche, pas une tape. Ceci couplé au fait que la zone est envahie de potamots, nous décidons de bouger une nouvelle fois.

Nous retraversons le lac pour nous rendre sur une nouvelle zone une fois de plus. Celle-ci est plus abritée du vent, et la pêche est plus « confortable ». Rapidement, je prends une cartouche d’un très gros bec que nous voyons attaquer le leurre. Ce 90+ ne se pique malheureusement pas… Un instant plus tard, Crespi a lui aussi un beau suivi. Il semble y avoir plus d’activité, nous décidons donc de nous déplacer afin de faire cette dérive depuis le début.

Il est déjà plus de 17 hrs quand nous recommençons. Rapidement, Crespi ferre enfin un premier poisson. Un petit bec d’une cinquantaine de centimètres. La confiance revient.

Nous passons en texan afin de pêcher plus facilement dans les potamots et les herbiers présents.
Deuxième touche pour Crespi, qui touche à notre plus grande surprise un sandre ! 
A part des tout petits, il n’en avait jamais fait avant… nouveau record 

Troisième journée de pêche sur le lac. Les conditions étant similaires à hier, nous optons directement pour notre « hot spot ». Les lancés s’enchaînent, mais ce n’est pas la même limonade. Sur deux grosses heures de pêche, pas un suivi, pas une touche… Mais nous avons l’impression de ne pas pêcher correctement, le vent rendant la pêche difficile.

Nous décidons de traverser le lac pour nous rendre sur un nouveau spot. Nous retrouvons une zone similaire à la première, mais cette fois-ci battue par le vent.

Malheureusement, le constat reste le même, pas une touche, pas une tape. Ceci couplé au fait que la zone est envahie de potamots, nous décidons de bouger une nouvelle fois.

Nous retraversons le lac pour nous rendre sur une nouvelle zone une fois de plus. Celle-ci est plus abritée du vent, et la pêche est plus « confortable ». Rapidement, je prends une cartouche d’un très gros bec que nous voyons attaquer le leurre. Ce 90+ ne se pique malheureusement pas… Un instant plus tard, Crespi a lui aussi un beau suivi. Il semble y avoir plus d’activité, nous décidons donc de nous déplacer afin de faire cette dérive depuis le début.

Il est déjà plus de 17 hrs quand nous recommençons. Rapidement, Crespi ferre enfin un premier poisson. Un petit bec d’une cinquantaine de centimètres. La confiance revient.

Nous passons en texan afin de pêcher plus facilement dans les potamots et les herbiers présents.
Deuxième touche pour Crespi, qui touche à notre plus grande surprise un sandre ! 
A part des tout petits, il n’en avait jamais fait avant… nouveau record 

Le coup du soir est bien avancé, et nous décidons de le terminer sur notre « hot spot » de la veille.
Le vent est tombé, et nous pêchons plus facilement au milieu des herbiers, les potamots étant bien plus visibles. Je retouche un second poisson, un petit bec d’un bon cinquante centimètres également.

En fin de dérive, Godzilla broc décide de venir suivre mon Mc Rubber jusqu’au bateau, avant de s’en détourner. Si celui-là était rentré…

Journée en demi teinte donc, avec une première partie hyper compliquée. Finalement, à force de chercher, nous arriverons à prendre quelques poissons malgré tout… l’honneur est sauf !

Demain sera une journée plus compliquée. Le vent va changer totalement de direction, mais surtout, monter en intensité. Espérons que cela soit pêchable malgré tout…

Jour 4: Tempête sur le lac

Les prévisions annonçaient du gros temps pour aujourd’hui. 3 à 4 beaufort avec des pointes à 5. Le vent allait augmenter à mesure des heures. Nous arrivons vers 7h30. Le vent est déjà assez fort et il y a de la houle sur le lac. La pêche n’est pas évidente.

Un premier secteur est peigné sans succès.
Nous continuons la dérive et j’enregistre une première touche, mais le poisson ne se pique pas… Encore et toujours !

Au tour de Crespi de se prendre une première cartouche, et comme hier, c’est un sandre qui rejoint le bateau.

Volkerak

Quelques minutes plus tard, son pig shad est attaqué violemment en surface, mais le poisson se décroche de suite. Il relance directement dessus et la sanction est immédiate, boum !
Un joli poisson est au bout, qui lui offre un sacré combat. Il finit par rendre les armes, et c’est une jolie bûche qui atterrit dans le filet !

La dérive se termine produisant encore un beau suivi et une jolie prune pour Crespi.

Nous décidons de la refaire une seconde fois. Le vent s’est levé davantage et nous dérivons bien plus rapidement. Aucune touche au second passage.

Le lac s’est fortement creusé et le vent a gagné en intensité. Nous décidons de retourner manger à la mise a l’eau. Mais cette mission s’annoncera plus compliquée que prévu. Face à la puissance du vent, nous sommes malmenés dans le Cap 370 et nous embarquons des litres d’eau à bord. Au bout d’une demi heure de navigation pénible, nous arrivons trempés jusqu’aux os à la mise à l’eau. Il faut se rendre à l’évidence, trop c’est trop. Il serait inconscient du retourner.

Nous apprendrons en rentrant que la journée de compétition du World Predator Classic à d’ailleurs été annulée pour cause de tempête…

Dernière petite journée demain avant le retour à la maison. Croisons les doigts pour que le lac nous livre encore l’un de ses trésors.

Jour 5: Le magnifique cadeau du lac

C’est déjà l’heure du départ. Il ne nous reste que quelques heures ce vendredi pour profiter du lac avant le retour à la maison.

Il est six heures lorsque nous quittons le chalet. Le vent est tombé aujourd’hui, les dérives seront plus faciles. Pas question de partir à l’aventure aujourd’hui, nous resterons sur les postes visités durant le séjour.

La dérive commence près de la mise à l’eau. C’est le calme plat, pas une touche, pas une suivi, rien… Un peu avant la fin de celle-ci, je ferre un premier poisson qui se décroche directement. Il suivra mon leurre jusqu’au bateau avant de faire finalement demi tour. Encore un poisson de belle taille…

Quelques lancés plus tard, c’est au tour de Crespi de se faire stopper net. Le poisson effectue directement un premier gros rush en direction de potamots. Crespi se fait démonter, impossible de stopper la bête. Le combat est puissant, c’est clairement du lourd.
Le poisson est coincé au milieu des potamots. Nous sommes obligés de rentrer dans la zone avec le bateau. Nous retirons des kilos d’herbiers, pendant que Crespi récupère du fil petit à petit. Nous arrivons à l’aplomb du poisson… Oh put*** c’est énorme !
Le contact est repris est Crespi peut enfin achever le combat. Le boeuf est dans l’épuisette. Il est long, large, et gras comme un cochon. À coup sûr, c’est un nouveau record pour Crespi.

Volkerak

La mesure nous le confirme: 111 centimètres tout en puissance !
C’est une nouvelle fois la fête au bateau. La belle repart tranquillement dans son élément. Nous sommes sans voix.

Le reste de la journée se passera sous la chaleur, et la prise presque anecdotique d’un sandre pour Crespi et d’un brochet pour moi.

Quelle journée. Quelle fin de séjour. Il avait commencé en force, et se termine de façon encore plus extraordinaire.

Nous sommes satisfaits de notre session. Nous partions en espérant toucher un peu de poisson et éviter le capot. Au final, le bateau ne sera jamais capot sur les cinq jours. Quand on connait la difficulté des lacs hollandais, nous pouvons je pense être fiers de nos résultats.

Les lacs hollandais feront très certainement partie de nos destinations halieutiques 2019 !