25 octobre:
Nous sommes rentrés.
Le moins que l’on puisse dire est que cette sortie fût la pire de 2019.
Nous devions pêcher 2 jours en Moselle, et 2 jours sur Madine.
Le premier jour, la pêche commence assez bien, avec un suivi d’un beau brochet pour moi moins d’une demi heure après le début de la pêche. On le sent bien !
Et pourtant, cela sera la seule activité du jour, plus rien, nada…
Le secteur pêché n’est pas énorme, autant dire que l’on a poncé en long et en large. Les bordures de chaque côté, le lit de la rivière, une belle fosse qui abritait un rassemblement de poissons blancs. Malgré nos efforts, nous ne prendrons pas une seule touche.
Vu les résultats encourageants sur Madine publiés sur le net, nous décidons finalement de nous y rendre dès le deuxième jour. Nous pensons que quoi qu’il en soit, la Moselle ne donnerait pas plus le lendemain.
Malheureusement, nous déchanterons vite sur Madine aussi. Le matin verra un peu d’activité, avec la prise de deux petits poissons pour moi. Mais à 11 hrs, plus rien, plus de touche. Il faudra insister et bouger, pour que Crespi fasse bouger un premier broc maillé. On est loin, très loin des résultats spectaculaires de la veille. Et visiblement, nous ne sommes pas les seuls dans ce cas.
Troisième jour sur Madine, nous tentons de changer totalement de secteur, et de pêcher la zone été, qui a été désertée depuis quelques jours avec l’ouverture de la zone hiver. Nous y verrons encore pas mal d’échos au sondeur, mais à part une belle cartouche en matinée, nous ne verrons rien de plus. Petit tour sur la zone hiver qui se révèle tout aussi déserte. Je toucherai en fin de journée un petit bec qui nous sauve tout juste du capot.
Ces trois jours ont été dictés par une météo exécrable, et, rincés et trempés, nous décidons devant l’absence de résultats d’écourter la session d’un jour, afin de ne pas se dégoûter inutilement.
Cette sortie à un goût amer. Nous l’attendions avec impatience, et nous n’avons pas été récompensés. Ce n’est pas faute d’avoir essayé et d’avoir variés postes, leurres, animations,… Ce n’était pas pour cette fois ! Le temps de se remotiver, et il sera temps d’attaquer la fin de saison.
Je me suis procuré un Deeper. Sondeur portable, qui permet de sonder du bord, ou à partir d’une embarcation. Il nous sera je pense précieux pour nos sorties en float-tube, ainsi que pour sonder les lieux de pêche où nous pêchons habituellement du bord. Un allié de force également pour nos projets de fin de saison cette année.
Nous avons l’intention de nous rendre sur un lac que Crespi pêchait quand il était gamin. Un lieu d’une cinquantaine d’hectares, sauvage et magnifique, mais à la réputation très difficile. La pêche du bord est impossible sur une très grande partie du lac. Mais nous pouvons le pêcher en float-tube pour le moment. Histoire de changer de terrain de jeu et d’attaquer un nouveau défis pour cette fin d’année, nous avons programmé quelques sorties là-bas. La pression de pêche y est faible, de par sa difficulté d’accès. Mais la pêche y est compliquée, avec des fonds importants par endroit, des mises à l’eau très rares et un très fort encombrement. Il faudra palmer et pêcher juste pour espérer y faire un poisson. Mais si l’on y parvient, il s’agira là d’un magnifique challenge dans ce lieu paradisiaque.