27 septembre:
Me voilà de retour de mes deux semaines de vacances à Valloire. Comme d’habitude, cela passe bien trop vite :)
Si ces vacances étaient placées sous le signe des vacances en famille, j’ai malgré tout pu faire plusieurs sorties en petite rivière ainsi qu’une journée de pêche en lac de montagne.
Que dire… j’en reviens avec des étoiles plein les yeux, du poisson, et des nouveaux rêves d’aventure !
Les milieux que j’ai pêchés sont vraiment différents de ce que je connais ici. Petite rivière rapide, torrents, et lac perdu au milieu des montagnes. Le paradis, et un cadre vraiment exceptionnel.
Je pense pour une fois ne pas avoir été trop mauvais, malgré mon manque de connaissances de ces milieux. J’ai touché du poisson à chaque sortie, sauf une, où j’ai tenté un torrent sans succès. J’avais quelques doutes sur la technique en arrivant sur la rivière, qui semble être plutôt abordée au toc ou à la mouche.
Mon plus beau souvenir restera ma première sortie en lac de montagne, le lac des Cerces. Situé à 2410 mètres d’altitude, il abrite truites et ombres d’après les locaux.
Certes, pour les habitués des lieux, c’est probablement un lac de montagne assez banal. Pour ma part, j’ai eu l’impression de partir faire Koh Lanta, le couteau entre les dents :D
Après une heure de randonnée et un poumon en moins, j’arrivais dans le lac qui occupait mes pensées depuis plusieurs semaines.
Je pensais devoir pêcher profond dans ce genre de lac, et au final, pas du tout. J’ai beaucoup pêché au poisson nageur suspending sous la surface, ainsi qu’au leurre souple, les deux techniques ayant rapporté du poisson :)
Les eaux sont limpides, et on peut observer les truites se promener à la surface et venir gober quelques insectes.
Je toucherai plusieurs farios sur la journée. Je considère cela pas mal pour une première en lac de montagne.
Que retenir de ces sorties, si ce n’est: la simplicité.
Pas la facilité, mais la simplicité, une canne, quelques leurres et hop !
Bien loin de tout le bordel que j’ai pour habitude de trimballer au bord de l’eau ou sur le bateau.
Le calme aussi, loin de tout, loin des spots matraqués, des lacs bondés à l’ouverture…
La beauté de la nature.
La nature est propre et respectée, pas un déchet (si, 2 mégots de cigarette le long de la rivière) ne jonche le sol. On est loin des porcheries que l’on retrouve chez nous. Les mêmes êtres humains ne peuvent pas vivre ici et là-bas. C’est impossible.
C’est probablement anodin pour les gens de la montagne, mais pour moi, ces sorties m’ont mis une grande, mais alors, une très grande claque. Même si cela risque d’être compliqué, j’ai l’envie de retrouver ce calme, cette beauté et cette simplicité par ici. Envie d’approfondir la technique, et surtout, d’en découvrir une autre en particulier qui me trotte dans la tête depuis longtemps, sans jamais avoir osé m’y attarder. Je pense que c’est le moment, c’est l’instant !
J’ai d’ailleurs un ou deux profs prêts à me renseigner sur la techniques et sur les bons gestes à acquérir. Rendez-vous probablement dans quelques mois pour voir où en sera l’idée :)
En attendant, me voilà de retour en Moselle. Je ne vais pas dire que je déprime, mais presque…
La saison automnale commence doucement, et le poisson à l’air de s’activer un peu. Je verrai si j’ai l’occasion de sortir un petit peu de temps en temps, probablement du bord. Je ne pense pas encore sortir le bateau cette année.